Marseille aura décidément été témoin de beaucoup de grand évènements dans son histoire, le dernier en date, ce sont les ateliers d'été d'Espoir à gauche. L’appellation déjà semble plus relever de la Méthode Coué que d’un programme, mais c’est dans le contenu de ces rencontres qu’il faut aller chercher pour bien mesurer l’incroyable désarroi de la gauche.
Ces ateliers sont, en fait, une sorte de contre-Universités d’été du PS. Bien entendu, comme tout contre-mouvement, il se doit de passer avant pour couper l’herbe médiatique sous le pied des « rivaux ».
Car ces rencontres ont été le théâtre de scènes touchantes : la très centriste Marielle de Sarnez applaudie par des militants socialistes, le communiste Robert Hue souriant aux côtés de Daniel Cohn-Bendit. Bon, relativisons, ce rassemblement de « ténors » - Daniel Cohn-Bendit (Europe Ecologie), Marielle de Sarnez (MoDem), Robert Hue (PC) et Christiane Taubira (PRG) – s’articule autour de Vincent Peillon (PS). Vincent Peillon, qui peine au PS, Robert Hue, en froid avec la Place du Colonel Fabien, Marielle de Sarnez, seule rescapée des lieutenants de François Bayrou, Christiane Taubira, à laquelle beaucoup à gauche n’ont pas pardonné la défaite de 2002 et Daniel Cohn-Bendit qui affirme déjà que le PS est "un corps incapable de retrouver une énergie nouvelle" et de "changer". "La maison commune d'Aubry", c'est une maison "où on a une chambre pour les écolos, une chambre pour le MoDem et un sous-sol pour l'extrême gauche".
Alors oui, une seule chose les rassemble, ils font de l’antisarkozysme un cheval de bataille, un alpha et un omega, un dernier horizon.
Mais voilà, les Français ne sont pas dupes de ces effets de manches et des ces déclarations fracassantes car ils ont devant eux un Président actif, mobilisé, pragmatique, convaincu que ce n’est pas en disant les choses qu’on fait bouger les lignes mais en agissant concrètement, jour après jour, pour apporter des solutions aux problèmes de la crise mondiale qui frappe notre pays, donner une vision et des moyens pour faire de l’avenir non pas un le terrain vague que propose certains mais le champ de tous les possibles.
Les Français ont prouvé, d’un côté leur confiance en Nicolas SARKOZY lors du vote aux élections européennes, et d’un autre côté leur défiance envers les socialistes.
Nadia BOURHIS Présidente Nationale de l’A.N.A.N.S.
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