dimanche 30 août 2009

La Rochelle ? Des mots et des maux…

Les Universités d’été du PS, cette année, à La Rochelle, pourraient être mises en chanson « Encore des maux, toujours des maux, les mêmes maux ».

Le constat est bien amer pour les socialistes, réduits à faire, la semaine dernière, des pré-Universités d’été avant les Universités d’été officielles.

Ces mots et ces maux quels sont-ils ?

Ah, tout le monde est d’accord, il faudra des primaires… Mais ce qui est moins sûr, c’est le contenu, la définition du mot « primaires ». Pour les uns, comme radical Jean-Michel Baylet elles désigneront « un candidat de la gauche », alors que, pour François Hollande, elles feront émerger le « candidat socialiste ». Bref, on n’est pas plus avancé qu’avant et les divisions sont encore plus profondes, pudiquement couvertes d’un voile d’opacité tout socialiste.

La fin du cumul des mandats ? Oui, mille fois oui… Mais pas pour les régionales (en effet, les têtes de liste qui seront investies pour les régionales de 2010 sont des présidents de région souvent cumulards) ! Et déjà, les cumulards du PS de tous poils s’inquiètent et s’indignent. Patrick Menucci (maire du 1er secteur de Marseille et vice-président du Conseil régional de PACA) s’interroge : « Comment vont faire les gens qui n'ont pas de métier en dehors de la politique ? Et est-ce que l'on va demander à tous les conseillers généraux qui sont aussi maires de démissionner ? » alors que François Rebsamen note que : « Le sénateur est représentant des collectivités locales, il est donc logique que ce dernier exerce un mandat local. Certains l'ont oublié... » Lui-même est maire de Dijon et argumente que pour défendre sa ville, il est indispensable d'être au Parlement.

Les relations PS-Modem dans une alliance de la gauche ? Là encore, des maux : pour Benoît Hamon, son porte-parole, « Martine Aubry a clairement dit non à François Bayrou. », c’est une évidence. Mais du côté de Ségolène Royal, l’interprétation est toute autre : « J'entends dire qu'il est le bienvenu ? Qu'est-ce que j'avais entendu en 2007 ! » Quant à Cécile Duflot des Verts, elle répète à l'envi : « On ne s'en sortira pas par un meccano électoral. », assénant ainsi un coup de grâce à la vision idéalisée d’une nouvelle gauche plurielle ayant le PS comme centre de gravité.
Vincent Peillon, tout à la métaphore culinaire, résume d’une phrase « Si c'est fromage ou dessert, le MoDem ou les communistes, alors on va rester au milieu du gué. Pendant que Sarkozy, lui, réussit à unir la droite... »

Alors devant ce spectacle d’un PS en panne et d’une gauche idéologiquement balkanisée, nous devons, une fois de plus rendre hommage à notre Président de la République, Nicolas SARKOZY, qui aura su, par son analyse de la société, par sa politique d’ouverture, et son pragmatisme donner une ligne claire, une vision de la société de demain, un cap vers lequel nous nous dirigeons, confiants, à ses côtés avec comme but affiché de faire de 2012 une grande victoire pour Nicolas Sarkozy, pour l’A.N.A.N.S. et avant tout, pour la France.


Nadia BOURHIS, Présidente Nationale de l'A.N.A.N.S.

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire